Denpasar, Jimbaran & Kuta
Le voyage tant attendu était enfin arrivé. D’abord à l’ordre du jour au début de la colocation, puis rejeté dans la case des projets trop chers, notre périple à Bali avait été pour moi la seule solution de combler un mois d’attente avant le Road Trip sans dépenser trop d’argent et en changeant de l’air étouffant de Sydney.
J’ai donc décidé il y a deux semaines de partir avec Claire à Bali, tout en sachant que je serai en présence de ses paternels, d’abord son père, puis sa mère. Mais cela n’allait pas m’empêcher de profiter du voyage : après tout, je serai à Bali.
Nous voilà donc dans un avion en provenance de Sydney et en direction de Denpasar avec une escale à Darwin ... Un certain goût de déjà-vu, l’impression de quitter son pays pour l’étranger. Mais cette fois, notre pays, c’est l’Australie, et l’étranger, c’est l’île de Bali, en Indonésie ... L’appréhension lorsque l’avion lève le nez vers le ciel, puis l’attente ... et enfin l’impatience d'arriver, l’excitation tandis que le train d'atterrissage heurte brusquement la piste ... Nous étions à Bali.
Arrivés à Denpasar à 21h00 heure locale, donc 1h00 du matin heure de Sydney, notre première mission était de reconnaître Laurent et Wiwik, un Français installé en Indonésie et sa femme Balinaise, nos hôtes pour notre première nuit à Bali. A peine le temps de jeter un regard vers la foule que quatre bras jaillissent pour faire de grands gestes de bienvenue : ils nous avaient reconnu. Après un petit trajet en voiture sur les routes de Denpasar, nous arrivons dans le petit village de pêcheurs de Jimbaran. C’est ici que nous passerons notre première nuit, en compagnon de nos deux hôtes et de Pascale, une autre Française en vacances dans la guesthouse.
Pour notre première journée, des obligations techniques devaient être réglées : acheter une carte SIM Indonésienne (grosse frayeur quand le vendeur tente d’ouvrir mon iPhone à coup de pince ...), de quoi se laver étant donné que nous avions laissé tous liquides à Sydney, de la crème anti-moustiques etc. Puis, direction Kuta, la ville la plus touristique de Bali, pour rejoindre Christian, le père de Claire. Cachés dans un petit cottage au fond de Poppie’s Lane I, une des rues les plus commerçantes de Kuta, Christian et Catherine étaient arrivés 3 jours plus tôt et avaient séjourné à Sanur avant de se rendre à Kuta pour faciliter notre rencontre.
Nous décidons d’enfin nous rendre à la plage. J’étais impatient de voir à quoi ressemblaient les plages de Bali, celles dont j’ai tant entendu parler et qui font rêver sur les cartes postale ... Le sable était humide, conséquence d’une après-midi pluvieuse - eh oui, c’est la saison de pluies en Indonésie ! - mais le ciel gris ne rendait pas la plage moins impressionnante. Cette immense étendue de sable et d’eau cristalline dont l’horizon se fondait avec le ciel d’un bleu clair voire grisonnant nous rendait bouche bée. Sans plus attendre, nous déposons nos sacs sur le sable mouillé et nous nous mettons en maillots pour de suite nous précipiter dans l’eau. Chaude. Ils ont peut-être rarement d’eau chaude pour se doucher, mais il faut noter que l’eau de leur mer est d’une tiédeur qui donne des frissons. Rien à voir avec l’eau fraîche de Bondi et des autres plages de Sydney. Pour les plages de Bali ? 10/10 !
Après un bon bain revigorant, il était temps pour nous de retourner à Kuta afin de nous restaurer. Car un bon bain, ça creuse ! Dans la petite rue qu’est Poppie’s Lane I, un petit restaurant mexicain très mignon avec une bassin que je qualifierais de fort charmant, des guirlandes de miroirs suspendues à la verticale tels des gouttes d’eau arrosant le bassin verdoyant ... Je sais, c’est poétique. Non, mais réellement, c’était très beau. Note du repas, comprenant un jus de banane, un plat de enchilladas y fajitas accompagnées de riz frit à la mexicaine et d’une purée de haricots rouges, et un carrot cake à la mousse de citron : 50000 roupies, soit $6, soit 4€. Certaines choses ne s’achètent pas. Pour le reste, il y a Visa MasterCard. Oui, la vie en Indonésie est peu chère ...
Enfin bref, premier repas à Bali, histoire de se mettre un peu dans le bain et de goûter au niveau de vie Balinais.
Deuxième nuit chez Laurent et Wiwik, deuxième petit déjeuner, pas très copieux d’ailleurs. Eh oui, nous réalisâmes bien vite que la chambre n’est pas si cheap que nous le pensions car 150 000 Rupiahs pour une chambre sans eau chaude, sans air conditionné et avec un petit déjeuner sois-disant compris composé d’un mini croissant et de trois morceaux de papaye , BLAGUE.
Pour notre seconde journée à Bali, nous décidons de retourner sur la plage de Geger à Nusa Dua, pour profiter du sable chaud et de la mer cristalline de jour, et surtout avec un soleil éclatant, pour changer de notre première visite sous un ciel grisonnant ... La légende est bien vraie, les plages de Bali sont magnifiques. Même en saison des pluies, le paysage reste paradisiaque.
Après un début de journée à lézarder sur notre serviette et à prendre des couleurs, nous quittons Nusa Dua avec Christian et Catherine pour nous rendre à Kuta afin de déjeuner et de visiter un peu la ville, ses marchands, ses motos, ses trottoirs défoncés et son activité étourdissante ...
Nous passerons finalement notre dernière nuit à Kuta, dans le même hôtel que Christian, car ils nous semble que nos hôtes de Jimbaran n’ont pas l’air enchanté de faire leur travail d’hôtes, et que les frais de taxi entre Jimbaran et Kuta nous coûtent le prix d’une nuit d’hôtel. De plus, la proximité facilitera notre départ ensemble ...
Ubud
Départ le 06 Février pour Ubud, au centre de Bali, après avoir visité sur la route un atelier de Batik Indonésien ainsi qu’un atelier de travail de l’argent, très apprécié dans cette région. Une ville carrefour au centre de la toile routière Balinaise dotée d’un grand marché reconnu des connaisseurs. Village de peintres et d’artisans, Ubud est le noyau de l’art Balinais et le conservatoire des traditions : danses traditionnelles tel le Kecak et cérémonies religieuses prennent possession tous les soirs des multitudes de temples éparpillés dans le village.
Pour notre première journée, une visite du marché s’impose. Sarongs, statuettes et bijoux se bousculent tandis que nous tentons de nous faufiler à travers les allées formées par l'enchevêtrement de stands. Des «Hello, yeah ?» et autres «Just looking, yeah ?» fusent alors que nous cherchons des souvenirs et des cadeaux à offrir.
Le lendemain, levés tôt pour faire un tour des rizières avec Kétut, le mari de Madé, qui sont désormais nos hôtes pour la semaine. Nous profitons du spectacle magnifique que sont ces bacs naturels organisés, entassés les uns après les autres, occupés par des milliers de plants de riz qui forment alors une étendue verte à perte de vue. Après deux heures de crapahutage à tenter de tenir en équilibre sur les chemins de terre formés entre les bacs de culture, une petite dégustation de lait de coco fraîche nous attendait dans un boui-boui caché par les palmiers au bord des rizières ... Eh bah ! J’aurais fait mon sport pour l’année ! Nous avons donc marché, ou plutôt, nous nous sommes traînés pendant 2 heures et demi à travers les rizières de Ubud, sous une chaleur insoutenable, suant comme des boeuf sous nos t-shirts en coton. Oui, ça a l’air dégueu, mais ici on s’y fait, à Bali il fait chaud, et parler de transpiration est devenu une habitude chez nous ... Disons qu’il ne vaut mieux pas oublier son Narta à la maison hein.
L’après-midi, il était temps pour nous de visiter l’attraction touristique principale d’Ubud : la Sacred Monkey Forest. Nous pénétrons donc dans une forêt sauvage aux arbres centenaires dont les racines, d’une taille impressionnante, se faufilent partout. Forêt habitée par des centaines de macaques, qui vivent leur vie sans se soucier des touristes, sauf si ceux-ci leur proposent des bananes qu’ils s’empressent d’agripper pour aller les dévorer égoïstement à l’abri de leurs congénères. Ils ne sont pas si différent des humains ces singes, finalement ... Cachés par les lianes et les feuilles, des magnifiques temples ayant résisté à l’usure des siècles se tiennent au centre de la forêt. Pierres couvertes de mousse entre lesquelles coulent des filets d’eau, la nature a pris possession de ces prouesses architecturales, pour le plaisir de nos yeux. On se prendrait pour Lara Croft, à piller les tombes des temples hindouistes en parcourant les jungles sauvages ...
Le soir, pour nous relaxer et profiter de notre passage à Ubud, nous nous rendons au temple le plus proche pour assister à une représentation de Kecak, une danse traditionnelle Balinaise effectuée par 150 chanteurs chargés d’incarner l’armée des singes du Ramayana, l’histoire des relations entre les Dieux hindouistes, et qui, disposés en cercle, ondulent en imitant le cri des singes, cris destinés à chasser les mauvais esprits ... Une ambiance feutrée avec ses torches, des costumes magnifiques aux couleurs chatoyantes et au détail impressionnant, une prouesse dans la danse et une énergie envoûtante ont fait de ce Kecak un spectacle particulièrement intéressant, même si parfois un peu long ... En une heure et demi de danses, les hommes et les femmes du village d’Ubud ont raconté l’histoire de l’enlèvement d’une certaines princesse par un certain Dieu tandis qu’un certain Prince tentait de la sauver à l’aide de certains guerriers ... Une heure et demi, c’est long ...
Pour finir ce Kecak en beauté, les habitant du village nous préparèrent le bouquet final, la cerise sur le gâteau : une danse du feu. Le principe ? Un homme portant ce qui ressemble à un dragon marche sur des coquilles de noix de coco incandescentes, saute à travers les flammes et éparpille les cendres encore brûlantes à coup de pieds ... Pourquoi, me demanderez-vous ... Eh bien à vous d’y trouver une utilité, car moi je n’ai pas réussi ... Pourquoi l’homme ressent-il toujours le besoin de se surpasser et de faire des choses stupides qui le mettent en danger pour impressionner ses congénères ? Encore le Kécak était très intéressant, mais la danse du feu, supposée être impressionnante, s’est trouvée n’être qu’un exercice dangereux sans caractère esthétique aucun. Mais bon, chapeau l’artiste ... pour avoir marché sur des coco brûlantes.
Mardi. Journée détente. Qu’est-ce que j’entends par détente ? Disons simplement une journée au Spa à se faire masser et à passer sous toutes les mains effectuant toutes sortes de soins du corps pendant des heures ... Eh oui, Claire et moi avions la veille fait le tour d’Ubud pour tenter de trouver le Spa le moins cher et le plus sérieux pour profiter d’une journée massage à Ubud, les salons et les spas étant innombrables à Ubud et la pratique du massage Balinais étant très réputée ...
Sachez alors chers amis que pendant quatre heures entières, mon corps est passé entre toutes les mains qui avaient pour mission de me relaxer ... Vous avez l’esprit mal placé !
Au programme : une heure de massage Balinais, un soin exfoliant aux plantes, un soin rafraîchissant au yoghurt au coco, un bain aux huiles de fleurs avec dégustation de thé au gingembre, suivi d’une lotion corporelle aux fleurs. Ensuite, soin du visage à la crème d’Ylang-Ylang avec massage du cou et des épaules suivi d’un soin brillance des cheveux et d’un dernier massage du cou tout en dégustant un nouveau thé au gingembre. Vous voulez savoir combien m’ont coûté tous ces soins ? Eh bien un journée au spa qui m’aurait coûté 150€ en institut en France m’a seulement coûté la modique somme de 320,000 roupies, à savoir 25€. Vous avez les boules, hein ?
Après une bonne douche rafraîchissante de retour dans notre belle chambre chez Madé, nous retournons en ville prendre un verre dans un café wi-fi en ville pour enfin faire un tour sur internet : une semaine sans FaceBook, on commençait à se sentir lésés ...
Mercredi, journée touriste. Levé à 8h, les yeux collés, les jambes sans énergie, la force de me lever me manque. Mais nous devons rejoindre le chauffeur à 9h. Nous visitons le nord d’Ubud pour visiter quelques temples ayant une importance historique ou architecturale (surtout politique, les temples étant généralement dénués de charme particulier) : le Pura Penataran Sasih doté de la plus grande pièce de métal fondu au monde, métal provenant d’une météorite, et le Pura Keboedan à Pejeng; Kedewatan, le temple Gunung Kawi et la source sacrée de Tirta Empul à Tampaksiring, Penelokan et enfin Kintamani, où nous avons pu nous poser dans un restaurant au bord de la route dans lequel nous nous avons déjeuné avec une vue sur le mont Batur. Paysage magnifique que la région du Mont Batur sous une pluie battante, spectacle relevé par le fait que nous étions dans une restaurant proposant un buffet à volonté : j’allais enfin pouvoir manger à ma faim ! Les pauvres, s’ils avaient su que j’arrivait, ils auraient remballé leur buffet et fermé boutique ... Je pense que j’ai ruiné le bénéfice qu’ils s’étaient fait dans la journée : nouilles sautées, poulet au curry, thon à la balinaise, onion rings, riz frit, soupe au légumes, saté, café, bananes frites au miel, jus de banane ... Sérieusement, un très bon repas sublimé par une vue spectaculaire.
Sur le chemin du retour, nous visitons des cultures de café et de cacao Balinais ou nous prenons le temps de déguster de délicieux cafés au Ginseng et autres thés au gingembre ...
Jeudi, pour finir notre visite d’Ubud avec une touche culturelle et artistique, nous traversons la ville pour nous rendre au Musée Neka, foyer de l’art Balinais. Quand je dis traverser, je veux bien sur dire escalader une pente interminable de nos corps en chaleur. Sympa. Visite très intéressante, vraiment.
Départ le Vendredi 12 pour Lovina, au Nord de Bali, et ses plages de sable noir. Le même chauffeur que la dernière fois, tout sourire, arrive à 9h00 tapantes pour nous faire visiter quelques hauts lieux touristiques avant de nos amener à notre destination : Air Sanih et ses «Spring Waters», sources d’eau fraîche provenant des montagnes, Kubutambahan et le temple Maduwe Karang possédant quelques amusants bas reliefs, Sawan et le temple étonnant de Dalem Jagaraja possédant les décorations les plus démentes de la région. Un guide effrayant au premier abord vient nous renseigner sur les sculptures, bas reliefs et structure du temple ... Il nous explique alors la signification de chaque étage de chaque partie du temple, nous informe sur chaque statue tout en nous renseignant sur les grandes idées de la religion hindouiste : les dieux, les croyances, les symboles ... Enfin un bon guide qui daigne nous en dire plus sur un édifice religieux ! Comme dit alors Claire, lui, il mérite son billet. Enchantés par tant d’entrain et d’informations, nous ne regrettons pas de nous être arrêtés ici. Claire veut d’ailleurs absolument sa photo avec le guide qui n’a pas hésité à sortir quelques blagues bien européennes de son regard parfois lubrique et qui pour finir son explication nous laisse deux feuilles résumant toutes les informations à connaître sur ce temple des morts ... Classe le guide !
Nous nous dirigeons ensuite vers Sangsit pour visiter le temple de Beji dans le plus pur style «rococo des Années folles» pour enfin nous rendre à Anturan, un village situé sur Lovina Beach ...
Lovina
Arrivés à Anturan, nous demandons à notre chauffeur de nous amener dans deux différents hôtels pour pouvoir ainsi avoir le choix, une idée du lieu et comparer les prix. Mais les deux hôtels devinrent trois. Pourquoi ? Eh bien je vous explique. Tandis que nous roulions en direction du premier, Kubu Lalang, un homme sur une moto frappe à la fenêtre de notre chauffeur. Il avait aperçu des touristes européens à travers la vitre et s’est empressé d’en profiter pour faire sa pub : il nous demande ardemment de visiter son hôtel, sois-disant moins cher que Kubu Lalang. Peu intéressés, nous les remercions et le congédions gentiment. Têtu, ils nous suit jusqu’à notre hôtel, attendant à l’entrée que nous sortions, dépités par les prix des prestations proposées. Il avait raison : Kubu Lalang, bien que très charmant, était trop cher pour nous. Nous décidons alors de le suivre, de lui laisser sa chance et ainsi de visiter son hôtel : Gebe Bungalows, qui de toute façon semblait tout à fait convenable à en croire le Guide du Routard ...
Arrivés sur place, déçus par les chambres bien que peu chères mais surtout agacés par le culot et l’insistance du bougre, Claire et moi restons sur notre première idée : nous voulons jeter un oeil à notre deuxième hôtel : Sri Homestay, dont Claude, un Français voyageant à Bali et rencontré chez Madé, nous avait chanté les louanges.
Nous nous poserons au Sri, dont les chambres, simple et raisonnablement propres, faisaient face à la plage. Nous étions un peu déçus, mais c’était mieux que rien. En fait, j’étais très déçu. Le Sri Homestay, ainsi que les autres hôtels, ne ressemblaient ni à ce dont Claude nous avait parlé, ni à ce qu’il y avait décrit dans le Guide du Routard.
Je décidai de retourner à Kubu Lalang, discuter prix, et voir s’ils n’avaient pas des chambres cheap disponibles dans la semaine car nous ne voulions pas rester au Sri où l’accueil est moyen et on on se sent espionnés à chaque seconde. De plus, le petit trafic de clients qui sévissait à Lovina entre les propriétaires de certains hôtels, notamment entre Gede et Sri, ne nous plaisait guère ...
Retour au Kubu Lalang, dont le charme, comparé à notre petite chambre blanchâtre, saute encore plus aux yeux. Pour vous faire une idée, je vais vous donner la description du Guide du routard, commenté de mes notes personnelles :
«Quelques bungalows en bois et bambou, répartis dans un jardin. Comme ailleurs, différentes catégories de prix en fonction du confort. Préférer les bungalows situés au plus près de la mer, plus intimes. Décoration personnalisée dans chacun : tissus de couleur, jolies lampes, petits objets de déco, sans oublier les moustiquaires. La propreté est irréprochable, le resto excellent, l’accueil vraiment adorable et l’ambiance tranquillou. La meilleure adresse de cette catégorie.»
Pardon, mais ces bungalows trop choukinous à la superficie exemplaire composés d’une grande salle de bain, d’une terasse, d’une mezzanine sont plus que près de la mer : ils sont SUR la plage de sable noir, privée. Pardon, mais ils sont magnifiquement décorés et nous font nous sentir chez nous. Pardon, mais en plus d’une propreté irréprochable de la chambre et de la salle de bain qui, au toit ouvert et à la douche en bambou, est tapissée de galets et de dalles de pierre, nous trouvons des fleurs éparpillées partout dans le bungalow : sur les tables en bois peint, sur les tabourets sculptés, sur le lit magnifiquement fait dont les draps sentent les fleurs exotiques. Ces bungalows sont juste trop mignons.
C’est décidé, nous dormons ici la nuit prochaine. Nous réservons donc le bungalow juste en face de la plage pour 120,000 roupies chacun, soit $14,50, soit 9,50 € la nuit. Moin cher qu’un backpacker à Sydney, la classe !
Ce prix ridicule comprend bien sur le petit déjeuner (d’ailleurs très copieux), ainsi qu’une boisson de bienvenue, une demi-heure de massage, une matinée à observer les dauphins en pleine mer, du café et du thé gratuit sur notre terrasse, j’en passe et des meilleures.
Me voilà donc, sur le canapé de la terasse, en train de tapper sur mon MacBook ce que vous lisez à l’instant, en face de la mer bleu ciel précédée d’une plage de sable noir, une margarita à la main : LE PARADIS !
Jusqu’à maintenant, nos journées ont été rythmées par des siestes, des baignades dans l’eau chaude de Bali, des parties de Yam accompagnées de cocktails, des discussions passionnées au clair de Lune (qui est d’ailleurs introuvable dans le ciel, vraiment) et des DVD à 1,20€ ... Le paradis pour 10 euros la nuit, qui l’aurait cru ?
Aujourd’hui c’est la Saint Valentin, jour qui nous fait bien rire Claire et moi. Eh oui, tout le monde nous prend pour un couple. On nous demande même si on est mariés. En même temps, on vit ensemble, on dort ensemble, on a vécu 5 mois ensemble sans se quitter, on a acheté une voiture ensemble, on se tape des barres et on s’engueule sans cesse ... Alors pas étonnant qu’on laisse supposer qu’on est en couple ! En même temps, les gens nous prennent pour un couple de Russes, alors on est mal barrés.
Encore deux jours avant que Claire ne se rende à Denpasar pour aller chercher sa maman à l'aéroport. Elle séjournera avec nous à Lovina pendant 2 jours puis elles partiront ensemble visiter le centre et la côte Est de Bali tandis que je resterai ici, à me prélasser au soleil, seul. Tout un programme.
Plus qu’une semaine et demi à profiter du soleil d’Indonésie avant de retourner aux choses sérieuses, à Sydney.
Déjà onze jours sous le soleil de Bali, plus que douze ...
xoxo,
Lenny.
PS : Photos bientôt. Fuck Canalblog.