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☁ L. sur la vague Australienne ☁
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18 septembre 2009

Destination Finale.

Pékin. C’est ici qu’ont commencé les emmerdes ... Mais revenons sur les aspects positifs de notre voyage et de notre vol ...
Arrivés donc à Charles de Gaulle, Claire et moi commençons notre périple à travers l'aéroport pour enregistrer nos bagages. Perdus et un petits peu hésitants, nous enregistrons nos 20 kg de bagages et découvrons avec soulagement que nous sommes assis cote-à-cote, une place hublot et une place allée. Bien pour mes jambes, bien pour ses yeux, parfait donc. Mais il ne faut pas trop en demander à mon destin qui a décidé de nous compliquer la tâche ... En effet, après plusieurs heures dans un avion qui nous emmenait, à notre connaissance, à l’aéroport de Pudong à Shanghai, une gentille hôtesse de l’air avec un air pas du tout abruti nous informe que nous sommes arrivés à destination : Pékin. J’ai bien envie de dire : WTF ? Elle nous force donc à sortir de l’appareil et nous nous retrouvons donc, Claire, moi, deux paumés, en pleins milieu de l’aéroport vide de Pékin. Plusieurs hypothèses s’offrent à nous : peut-être un avion en direction de Shanghai nous attend-il un peu plus loin, peut-être un avion direct  nous emmènerait-il à Sydney, ce qui ne concorderait pas avec nos billets ...
Bref, nous voilà errants, passant un bonne vingtaines de bornes, moment où nous rencontrons alors Johanna alias Cindy, perdue, comme nous, et où nous remplissons des papiers quant aux raisons de notre voyage, notre destination et bien d’autres questions inutiles destinées à nous faire perdre notre temps, d’autres prenant la température de notre corps ... Après nous avoir radicalement scanné de la tête aux pieds, les chinois décidèrent enfin que nous étions aptes à entrer dans l’aéroport et même à en sortir. Oui, mais pourquoi ? Nous qui devions atterrir à Shanghai ... Claire, Cindy et moi nous serrons donc les coudes, tentant de faire face à l’adversité et nous promettant d’arriver à destination ensemble ... Vous connaissez la suite, Claire et moi regardons à gauche, Cindy à droite, et, hop ! Disparue la Cindy ! On fera sans.
Et là, c’est le drame. Commence alors un long, très long, je dirais même insupportablement long parcours dans l’aéroport de Beijing pour trouver où prendre notre fameux avion en direction de Sydney. Pour faire bref, car d’une part tout raconter me prendrait des heures et que d’autre part l'énervement qui me parcours en l’instant ne ferait que gâcher cette histoire, nous sommes allés au premier étage, puis au quatrième, puis au troisième, puis au quatrième, puis dans l’aile opposée, puis nous sommes redescendus, nous avons parlé à huit policiers, une vingtaine d’employés de l’aéroport, et je dirais même une femme de ménage. Après avoir raconté 50 fois la même histoire à des personnes qui ne comprenaient pas un mot d’anglais et qui n’avaient aucune réponse à nos questions, nous arrivâmes enfin à un guichet qui s’occuperait de nous.
Les personnages suivantes sont fictifs, tout élément ressemblant à la réalité ou à une personne réelle serait fortuite.
Nous allons appeler les 5 prochaines personnes qui nous ont aider et qui vont donc poursuivre mon histoire Ken, Brenda, Kelly, Brandon et Kévin.
Nous demandions alors à Ken pourquoi notre avion avait atterri à Pékin et non Shanghai, et il décida de demander a Brandon qui demanda a Kelly qui appela une collègue. Pour être sur, Brenda appelle elle aussi quelqu’un mais n’est pas d’accord avec Kelly qui s’oppose à Brandon qui croit avoir trouvé la solution. Et c’est ainsi que nos 5 amis parlèrent, débattirent, tergiversèrent pendant 40 minutes sur un moyen de nous aider tandis que nous attendions devant le guichet comme invisibles.
Soit, notre avion devait effectivement atterrir à Pékin puis Shanghai et nous sommes descendus comme des abrutis, ce qui est impossible, soit il y a eu un bug dans la matrice. Deux solutions s’offrirent alors à nous : soit nous allions prendre un vol direct Beijing-Sydney, soit nous prendrions un vol de Beijing à Shanghai puis de Shanghai à Sydney ... Nous priions alors pour la première solution. Et Dieu répondu, à priori, à nos prières ... Ken nous imprima alors des billets Beijing-Sydney mais ... STOP ! Blague. Il a alors fallu que nous allions chercher nos bagages pour ensuite les ré-enregistrer au comptoir, «heurrrry eup !», ajouta-t-il (vous avez compris ...). Oui, mais les chinois avaient décidé de nous faire chier jusqu’au bout ! Claire et moi descendons alors troisième. Perdus, nous rencontrons un Français, à priori connaisseur de l’aéroport, qui nous explique sans racisme aucun qu’il faut gueuler pour que les Chinois comprennent, puis nous remontons pour redemander notre chemin, puis descendons à l’étage d’en-dessous qui s’avère être le 3eme B, attendons l'ascenseur mais bien sur sans appuyer sur le bouton ( et pourtant on nous l’a faite la blague «Tu sais comment on appelle un ascenseur en Chine ? En appuyant sur le bouton !» ) donc nous voyons deux ascenseurs passer ... Chiant. Enfin nous redescendons au deuxième et passons par le porte B pour récupérer nos valises qui devaient tourner sur les tapis depuis un bail, à savoir 1 heure et demi. Enfin nous remontons, enregistrions nos valises, puis Ken nous fait signe de le suivre, ce que nous faisons, à l’étage en dessous, mais cet abruti ayant oublié les billets remonte. Et on attend encore ! Il revient, nous passons aux détecteurs, sautons dans une petite voiture électrique qui nous fait traverser l’aéroport en un éclair pour la modique somme de 10 USD (le prix était de 10¥, ce qui faisait donc 1,75 USD, paye ton arnaque).
Un mini-bus nous amène dans l’avion, où bien sûr tout le monde nous attendait (Ahah) ... Ca y est ! We dit it ! Yes, we did it ! ( On reconnaît nos inspirations ). Enfin nous étions dans l’avion en direction de Sydney, à l’heure !
Oui, mais comme je l’ai dit précédemment, les Chinois avaient décidé de nous faire chier jusqu’au bout. Et après 3 heures de vol, on nous informe qu’il faut faire escale a Shanghai pour ensuite prendre un vol en direction de Sydney. Blague, ou pas blague ? Joke or not Joke ? Claque dans la gueule de l’hôtesse de l’air ou claque dans sa gueule ?
Bref, nous descendons, attendons, marchons, passons des bornes, retrouvons au passage Cindy, comme une fleur, qui elle avait réussit à accéder à tous ses vols sans encombre, puis remontons dans un avion, pour enfin, accéder à notre rêve qui tantôt était un rêve accessible et fabuleux mais qui maintenant nous paraissait impossible, inaccessible, et, disons, merveilleux. xD

DSC04998

14 heures de vol nous séparaient de notre nouvelle vie, et j’ai envie de dire que cette nouvelle vie nous avait fait attendre, s’était fait désirer. Je crois que pour le coup on va en profiter, de cette nouvelle vie.
Actuellement, à l’heure ou j’écris ces lignes, nous avons passé Darwin, il est 20h24 en France, 4h24 à Sydney, notre altitude est de 37000 pieds et nous arrivons dans environ 3 heures et demi. Thank God !
Claire et moi décidons qu’il était temps qu’on raconte notre journée pour le moins tumultueuse et pleine d’encombre, et je crois que nous ne sommes pas prêt de retourner en Chine de sitôt.

PS : Photos bientôt.

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