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☁ L. sur la vague Australienne ☁
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24 septembre 2009

"I was wondering if I could leave you my résumé ..."

Journée peu riche en rebondissement, mais riche en avancée, disons. C’était aujourd’hui que nous allions déposer notre CV dans le but de trouver un full time job. Nous avions passé l’après-midi de la veille à écrire, peaufiner notre CV australien, qui d’abord est en anglais, mais n’a rien à voir avec un CV Français ... «Galère», «Relou» et «Chiant» sont les mots qui me viennent à l’esprit en repensant aux heures que nous avons passé à rédiger un CV acceptable.
«Galère», «Relou», «Chiant» et surtout «Cher» sont les mots qui me viennent à l’esprit quand je repense au temps que l’on a passé à chercher un endroit pour les imprimer, ces Curriculum Vitae. Après avoir fait tout le Shopping Center de long en large, de haut en bas, d’avoir demandé a presque toutes les vendeuses de toutes les boutiques ou nous pourrions trouver l’endroit dont on nous avait parlé pour imprimer des documents sur clé USB, lieu qui en fait n’existait pas, nous avons fait Broadway de long en large aussi pour enfin tomber sur un Convenience Store. Internet à 1$ les 15 minutes, 15 cents la feuille, c’était cher, mais nous n’avions pas le choix. Ah oui, je tiens à signaler aux bons Français avec leur putain de «box» en tout genre, pour ne pas citer de marque, qu’il n’existe pas internet illimité en Australie et qu’on est donc obligé de s’acheter une clef 3G et payer une blinde, où d’aller dans un CyberCafé pour surfer sur le web ...
Nous déposons donc une annonce pour trouver une colocataire sur GumTree.com, Claire fait un tour sur FaceBook tandis que je tente d’imprimer mon CV. Mais problème, l’abruti de vendeur ne sait pas comment imprimer un document autrement qu’en paysage, et tente donc plusieurs essais pour imprimer un CV convenable (à 15 cents la copie), pour finalement ne pas atteindre son but. BIM ! 3$ dans ta gueule. «Claire, on s’en va !».
J’étais énervé de ne pas avoir pu imprimer mon CV, mais Claire l’était tout autant de ne pas avoir pu répondre à ses notifications FaceBook à cause de la connexion de merde à 1$ les 15 minutes ... Bref, nous étions donc énervés. Notre agacement s’apaisant pourtant lorsque nous tombons nez à nez avec un magasin spécialisé dans l’impression qui offrait des copies à 7 cents l’unité. Nous transférons donc nos CV sur leurs PC, corrigeons d’éventuelles erreurs, et faisons alors une vingtaine de copies chacun, sans aucun problème, puis les agrafons, et ce, pour la modique somme de 3 dollars. Ca change de l’autre con du Convenience Store.
Direction le Shopping Center de nouveau ou nous mangeons un bout pour nous sentir d’attaque avant la grande distribution de CV. Nous engloutissons alors chacun deux tacos et partons à l’attaque de Broadway. Pendant une heure, nous déposons nos CV dans toutes les boutiques qui nous intéressaient en espérant être contactés au plus vite. Je visais les boutiques de fringues, en priant d’ailleurs être embauché par Guess dont la manager avait l’air optimiste quant à ma demande; tandis que Claire visait plutôt les cafés et autres stands de boissons non-alcoolisées.
Fatigués, nous rentrons tranquillement à l’appart‘ avec comme bonne idée de prendre chacun un bain, histoire de nous détendre, de manger tranquille et de se coucher tôt.
Mais le destin en décida autrement : tandis que Claire prenait son bain, un appel : une Australienne qui est intéressée par l’annonce déposée le matin même et qui voudrait visiter l’appartement ce soir. Ca, c’est fait. Puis, Jessica nous annonce qu’elle invite deux de ses amis Français à dîner et que bien évidemment nous sommes conviés à cette petite sauterie.  Notre soirée détente ne s’annonce pas si calme que ça ... Visites de l’appart’ et dîner improvisé sont au programme ... Une autre fois peut-être. En tout cas, ces nouvelles nous redonnèrent l’espoir : nous avions des chances de trouver une colocataire au plus vite pour partager la chambre de Claire, nos virements respectifs avaient été effectués et nous n’avions plus qu’à attendre le transfert (nous n’étions donc plus au bord du précipice : la prostitution).
Ne restait plus qu’à attendre une réponse positive pour un éventuel emploi ...
À suivre ...

xoxo,
Lenny.

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