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☁ L. sur la vague Australienne ☁
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21 octobre 2009

Un essai.

Lundi, Claire et moi, pour ne pas changer nos bonnes habitudes, nous sommes levés à 13 heures, mais fort heureusement nous avons réussi à nous traîner jusqu’en bas (Eh oui, nous, on a la classe : on vit dans un duplex.) pour prendre notre petit déjeuner, puis nous retraîner au premier pour prendre notre douche et nous préparer. A 14 heures donc, nous étions prêts pour partir à l’aventure. Par «aventure», j’entends bien sur périple interminable pour trouver un travail parsemé de dépôt de «résumés» et de vents ... Mais oui, les vents ... ceux que l’on prends lorsqu’on se fait rembarrer soit par un manager qui n’a que faire de notre demande et besoin imminent d’un travail, ou bien par un employé qui est effrayé par la concurrence et ne veut pas qu’on lui prenne son travail. Oui, car il faut savoir, je l’ai dit, je le redis et je le redirai encore et encore, qu’on gros abruti de Français employé chez l’Occitane en Provence avec un Student Visa m’a subrepticement, ou plutôt brutalement averti que son entreprise n’embauchait pas les Working Holiday Visa, et ce avec un grand sourire de connard de Français pervers et fier de lui. Il faut savoir aussi que la veille, j’avais déposé un CV chez l’Occitane qui m’avait assuré qu’ils prenaient bien les Working Holiday Visa, mais qu’il n’avaient malheureusement aucune place de disponible. Pour résumer, ce connard d’abruti de Français au sourire pervers s’est joué de moi, et m’a simplement montré la sortie en me disant que n’avais rien à faire ici et qu’il n’y avait pas de place pour moi, et tout ça en Français bien sûr, histoire que sa manager ne comprenne pas qu’il était en train de mentir pour assurer ses arrières. J’aime les Français ! Eh oui, parce qu’encore une fois, mon expérience auprès des Français m’aura agacé : nous passons chez Longchamp, chez qui j’arrive comme une fleur, sourire aux lèvres, lunettes RayBan Wayfarer sur la tête, je lui balance à toute vitesse ma phrase préparée à l’avance, histoire de l’impressionner pour qu’elle me réponde, elle aussi sourire  (malsain) aux lèvres, qu’ils n’ont besoin de personne. Mais quand je raconte, on a du mal à imaginer la scène ... Il faut vraiment se dire que dans l’histoire, je suis le polonais qui vole le boulot des Français. Anyway. Sinon, point positif de la journée : je suis allé relancer FCUK (French Connection) et le manager, à qui j’ai l’air d’avoir bien plu, m’a promis de m’appeler lorsqu’il aurait une place, place qui a priori se libèrerait prochainement à l’aéroport de Sydney. C’est loin, mais c’est déjà ça. De son côté, Claire avait décroché un essai dans un café et un dans une chaîne de bijouteries.
Nous avons beaucoup marché pour déposer des CV, nous avons longé Pitt Street jusqu’à Circular Quay, un petit tour à The Rocks, le plus vieux quartier de Sydney, avec ses vieilles bâtisses et leurs devantures et enseignes à l’ancienne ... Puis, retour sur Pitt Street pour passer chez J-B Hi-Fi, notre héros, afin d’acheter le coffret intégral des 4400.
Et là, c’est la partie que je préfère de cet article, la partie où vous, Français, comme moi fans de séries TV, vous pleurez sur votre sort, la partie ou je vous dit que j’ai payé le coffret intégral $90, à savoir 50€, la partie où je vous annonce qu’une saison en coffret DVD coûte $25 ici, à savoir 15€ tandis qu’elle en vaut 60 en France, la partie où je vous dit que le coffret collector intégral de Sex and the City, à 210€ en France coûte ici 120$, c’est-à-dire environ 70€. Si on résume bien, une saison en coffret coûte ici le prix d’un seul DVD en France tandis qu’un coffret intégrale de série coûte ici le prix d’une simple saison en France. Je sais, vous avez envie de mourir, mais pour moi c’est le paradis ! «Oui, mais les DVD en Australie sont en zone 1 tandis que les DVD Français sont zone 2 !» me direz-vous. Et je réponds à cela «Oui, mais un lecteur bizone en France coûte 35 euros !». Imaginez ... Je prends mon pied en regardant des séries à foison, et en plus je fais des économies ! Bon, d’accord, j’arrête. J’en connais qui vont s’énerver. Je ne citerais pas de noms, bien sûr. ATCHarnaudOUM ! ATCHlaureOUM ! Pardon.

Aujourd’hui, Mercredi, j’avais décliné l’offre de Jess qui me proposait de la remplacer pour faire le ménage dans un building de Sydney car je devais passer voir le manager de Paul Franck, celle de Lush ainsi que déposer un CV dans la fameuse boutique Kookaï. Mais si, souvenez-vous, celle avec la gentille vendeuse francophile ! Bref, malgré mon désir incommensurable de me lever tôt, il ne m’a été possible d’ouvrir mes mirettes et de me mettre sur mes deux jambes qu’à 13 heure. La veille, Jess, Lucie et moi avions parlé toute la soirée, j’avais notamment lu les quelques 150 pages Wikipedia sur l’Antiquité Grecque, et nous nous étions couchés à 4h du matin. Certes je connais désormais tous les dieux, déesses, titans et géants de la Grèce antique, tout comme les moires, nymphes et autres muses ainsi que l’ensemble de leur généalogie, mais cela ne m’a pas aidé pour me lever le lendemain. Levé donc à 13 heures (encore, me direz-vous), je me dépêche de me préparer pour rencontrer au plus vite le manager de Paul Franck. Je pars donc de l’appartement à Glebe de mon pas bien connu de Parisien, à savoir rapide et décidé, malgré le fait que j’étais en tongs, pour rejoindre The Galleries Victoria. Je tombe alors nez-à-nez avec le manager qui venait d’arriver, moi, qui n’avait pas eu le temps d’enlever mes tongs et de mettre des chaussures correctes, et lui, qui venait de rentrer de sa pause et n’avait sûrement pas envie d’avoir à faire avec un énième demandeur d’emploi, en tong ... Finalement, il avait l’air sympa, il m’a annoncé qu’un de ses employés partait bientôt et qu’il chercherait donc un part time job, et que d’un autre côté il cherchait un employé pour les fêtes. Il m’appellerait ... On verra bien. J’ai tellement entendu cette phrase qu’au final je réponds «Allright» avec un sourire forcé sans vraiment y croire et que je ressors en décrispant mon visage et en levant les yeux au ciel.
Finalement, Lush ne cherche plus personne, et Kookaï, ben, c’est Kookaï, je n’ai donc aucune chance d’être employé dans un magasin de vêtements pour femme dans lequel ne sont pour l’instant employées que des femmes.
Ma journée se finirait donc dans le questionnement et l’introspection la plus totale, en me promenant dans Sydney. Non, en réalité, ma journée se finirait dans l’introspection la plus totale chez Diesel, où je suis passé (je sais, je n’aurais pas dû), où je suis resté, où j’ai eu envie de dépenser de l’argent (que je n’ai pas), où d’ailleurs je repasserais quand j’aurais de l’argent, où j’ai dû absolument appeler Claire, qui venait de finir avec le bijoutier, histoire de me changer les idées et de détourner mon esprit de la tentation dieselesque.
Enfin, retour tranquillement à l’appart’ par le Darling Harbour ... Enfin, tranquillement c’est vite dit quand je repense à la souffrance qu’on subit mes pieds, mutilés par mes tongs après une journée de marche. Comme dit Claire, on ne va pas se plaindre : on a le soleil et la chaleur, en France ils ont la pluie et le froid. Bien vu l’aveugle !
Arrivé à l’appart, je m'aperçois que Jess m’avait envoyé trois textos et qu’elle m’avait appelé. Je me dépêche alors de lire son SMS (le données entre parenthèse sont mes commentaires personnels à la lecture de celui-ci) : «Ils t’ont envoyé la newsletter «The Information Planet» ? (Non, ces enculés ont intérêt à avoir perdu mon adresse e-mail s’ils ne veulent pas à faire à moi.) Normalement c’est aujourd’hui et tu as des offres d’emploi. (Je sais bien, mais je n’ai rien, ma boîte est vie, personne ne m’aime.) Tu peux aller acheter les saisons 1 & 2 de «How I Met Your Mother» si tu veux et je te les rembourse. (Certes, mais je suis à l’appart’, et J-B Hi-Fi est fermé, bien que ça me botterait de regarder «How I Met» ce soir.) T’inquiètes, tu vas trouver (un taff) mon Lenny !T’es allé voir le manager dont tu m’as parlé ? Ja’ai parlé à mon boss, tu es libre pour un essai Samedi ? Alors, alors ? :D». Et là, mon sang n’a fait qu’un tour. Jess m’aurait décroché un essai chez son glacier ?!? Trop de la boulette ! Même si ça m’embête que ce soit Jess qui ai trouvé une place pour moi et que je n’ai pas trouvé de job par moi-même, pour l’instant du reste, je dois dire que je suis vraiment très content de cette offre ! Merci ma Jess ! Ce glacier est vraiment sympa, propre, les employés ont l’air super tranquilles, et un job chez un glacier n’est pas très complique. Parfait pour moi ! De plus, ce serait vraiment génial de travailler avec Jess ... Il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour que je réussisse mon essai, que je plaise au patron, qu’il y ait une place pour moi et que donc je décroche le job. À suivre ...

xoxo,
Lenny.

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Commentaires
D
Vraiment une fille de bonne famille, cette Jess ...<br /> Heureux de te lire,<br /> Sachant qu'il y a du mou épistolaire, coté French Riviera !!<br /> Merci de penser à (r)acheter un clavier de PC à Jessica...<br /> Cheers to you, from Nizza-la-Bella !
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